Le dernier long métrage de Mélanie Laurent, intitulé « Libre », se concentre sur le récit de la vie de Bruno Sulak, un personnage emblématique du monde criminel souvent comparé à « Arsène Lupin du braquage ». Entretien.
Mélanie Laurent poursuit sa carrière avec une détermination sans faille, enchaînant les succès populaires en France tout en se faisant un nom à Hollywood. Tant en tant qu’actrice que réalisatrice productive, elle préfère rester à l’écart de l’agitation médiatique. Dans son huitième film en tant que réalisatrice, intitulé Libre, elle s’intéresse à l’histoire vraie de Bruno Sulak, un Arsène Lupin des années 1980, maître de l’évasion, avide de liberté.
Ne rien s’interdire
« De cette époque, on retient le nom de Mesrine, celui de la French, mais beaucoup moins celui de Sulak. Je me suis immédiatement demandé pourquoi les mémoires sont remplies de ces hommes violents, souvent cruels envers les femmes, alors qu’un poète un peu anarchiste comme Sulak est oublié ?« , s’interroge-t-elle. Dans son parcours artistique, elle a choisi de ne s’interdire aucune expérience. « On me le rappelle souvent, ça doit être vrai, plaisante-t-elle. (…) J’ai grandi avec l’idée que tout est possible et que la liberté est un droit.«
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