Au sein de l’Assemblée nationale, les parlementaires ont voté contre la motion de censure soumise par les partis de gauche visant à faire tomber le gouvernement dirigé par Barnier.
Mardi 8 octobre, Michel Barnier a été confronté pour la première fois à une motion de censure initiée par le Nouveau Front populaire. Cette tentative a été massivement rejetée par l’Assemblée nationale, ne réunissant que 197 voix sur les 289 requises pour qu’elle soit validée. « En choisissant de voter une censure à l’avance, c’est-à-dire sans connaître précisément les propositions du gouvernement, on aurait eu l’impression de se livrer à une comédie burlesque. La France insoumise et le NFP ont choisi de s’aligner sur la touche, comme s’ils voulaient voir des machinistes prendre le pouvoir. Et voilà que tout ce groupe se retrouve au sein de l’exécutif. Ainsi, ceux qui ont aidé à l’ascension de certains de ces représentants veulent aujourd’hui les critiquer avant même qu’ils ne commencent leur travail. Cela ressemble à des jeux politiques superficiels, » a déclaré Laurent Jacobelli, parlementaire RN de la Moselle.
« Gagner en influence dans l’opposition »
« Le budget arrive bientôt. D’ici là, notre ambition est d’user du poids de notre groupe pour nous établir comme une force d’influence. Nous avons déjà réussi dans ce domaine. Quand le Premier ministre a annoncé qu’il reportait de six mois la hausse des retraites, c’était à cause de notre pression. Marine Le Pen avait bien précisé que c’était pour nous un point non-négociable. Cela a immédiatement poussé le Premier ministre à repenser ses décisions », a-t-il précisé.
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