Ce jeudi, Vladimir Poutine a averti qu’il pourrait diriger vers Kiev le missile hypersonique expérimental récemment testé pour la première fois par les forces armées russes.
Le chef d’État français, Emmanuel Macron, a vivement critiqué le vendredi 29 novembre l’augmentation des tensions par la Russie en Ukraine, qu’il qualifie d’« escalade inacceptable ». Il a affirmé avec force que la France maintiendrait son soutien à Kiev avec la même intensité et aussi longtemps qu’il le faudra, en dépit des menaces émises par Moscou, selon des informations partagées par l’Élysée.
Emmanuel Macron a souligné lors d’une conversation téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky que les « attaques [russes], la coopération renforcée avec la Corée du Nord, et les propos irresponsables qui les accompagnent, sont des éléments d’une logique d’escalade inacceptable de la part de la Russie. Celle-ci persiste dans son objectif révisionniste, brutal et impérialiste ».
Suite à une première attaque sur le territoire ukrainien le 22 novembre, utilisant le puissant missile expérimental Orechnik, le président russe Vladimir Poutine a menacé jeudi de réitérer ces actions, notamment vis-à-vis de Kiev. Il envisage également de viser des infrastructures militaires des nations occidentales fournissant des armes à l’Ukraine, en riposte aux offensives menées sur le sol russe avec des missiles américains ATACMS et britanniques Storm Shadow.
Emmanuel Macron a insisté que cette intensification des hostilités ne « viendra pas à bout de notre résolution à continuer d’apporter notre aide à l’Ukraine aussi intensément et aussi longtemps que nécessaire », lors de son dialogue avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.