Le leader, ayant déjà participé à trois élections présidentielles, suggère une coalition en s’appuyant sur le programme de La France Insoumise.
Le 29 novembre, Jean-Luc Mélenchon a invité ceux qui souhaitent s’allier avec La France insoumise (LFI) à envisager « une candidature unifiée » basée sur son programme en cas d’élection présidentielle anticipée. « Puisque nous avançons avec le programme, eh bien, que ceux qui veulent se joindre à nous le fassent, ils sont les bienvenus », a déclaré le leader de LFI, qui appelle à la démission d’Emmanuel Macron, espérant provoquer ainsi une élection présidentielle plus tôt que prévu.
Celui qui s’est déjà présenté à la présidentielle à trois reprises a fait une « proposition fédératrice » à tous ceux « qui veulent » se joindre à LFI pour « défendre ensemble une candidature à l’élection présidentielle ». « Nous avons compris que le Parti communiste ne souhaite plus collaborer avec nous, que l’aile droite du Parti socialiste non plus, et nous refusons de marcher aux côtés de ceux qui nous insultent en chemin », a-t-il déclaré lors d’un discours devant des partisans à Paris. « La mascarade qui consiste à revendiquer à chaque élection des sièges tout en dévorant notre programme est révolue », a-t-il averti.
Tensions entre LFI et le Parti socialiste
Dans un contexte politique où le gouvernement Barnier risque la censure, les partis de gauche semblent divisés sur la stratégie à adopter. LFI accuse les socialistes de vouloir s’approcher de la majorité présidentielle, ce qui compromettrait le Nouveau Front populaire. Dimanche, Boris Vallaud, chef des députés socialistes, a prôné un dialogue avec tous les partis, à l’exception du Rassemblement national, pour « discuter des conditions d’une non-censure », ce qui nécessiterait de faire des concessions.