Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Autriche envisage la possibilité d’être dirigée par l’extrême droite. Herbert Kickl, leader du FPÖ, a reçu pour mission de la part du président de constituer une majorité parlementaire. À cette fin, il se prépare à entamer des négociations avec les partis conservateurs. Auparavant, Kickl était souvent marginalisé en raison de ses opinions jugées radicales.
Depuis 1945, une situation inédite se profile en Autriche avec la possibilité pour Herbert Kickl, dirigeant du FPÖ, parti positionné à l’extrême droite, d’accéder au poste de chancelier dans un avenir proche. Le lundi 6 janvier, cet ancien ministre de l’Intérieur a rencontré le président autrichien, lequel lui a confié la mission de constituer un gouvernement. Toutefois, auparavant, les tentatives de formation d’une coalition par les autres partis ont échoué.
Herbert Kickl, un personnage controversé
Ce responsable politique est reconnu pour son caractère controversé, principalement dû à ses positions radicales favorables à la Russie et opposées à l’immigration. En mai 2024, il avait suscité un vif émoi dans une partie de la population en employant une expression de Goebbels : “chancelier du peuple”. Il avait alors affirmé : “Il faut que nous ayons un chancelier du peuple, il ne peut en être autrement”.
Une autre vidéo avait choqué l’opinion, montrant des membres du FPÖ, parti avec des racines liées au nazisme, participant à un enterrement et entonnant un chant SS.
Actuellement, dans la partie orientale de l’Autriche, des élections régionales se déroulent, et le FPÖ présente des scores élevés dans les sondages. Pour certains observateurs, l’accession d’Herbert Kickl au pouvoir pourrait représenter un avenir positif pour le pays.
Pour plus de détails, visionnez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.