Engagé dans la bataille pour que l’euthanasie soit légalisée, Loïc Résibois, souffrant de la maladie de Charcot, est mort en septembre 2024 après avoir été plongé dans une sédation profonde. À présent, son épouse et sa fille continuent son combat.
Depuis quatre mois, la femme et la fille de Loïc Résibois font face à son absence et tentent de s’y adapter. À l’âge de 47 ans, ce père de famille a succombé en septembre à la maladie de Charcot, une affection incurable qui immobilise progressivement tous les muscles. Cinq jours avant sa disparition, il nous avait accueillis chez lui. À ce stade de la maladie, il était totalement dépendant de son respirateur. Malgré sa condition, il poursuivait son combat pour la légalisation du suicide assisté.
« Une agonie inutile »
« Seul un malade connaît ses limites », expliquait-il aux journalistes de France Télévisions. Loïc Résibois plaidait pour le « respect de la volonté » des patients souhaitant mettre un terme à leurs souffrances. Grâce à l’intervention médicale, il a pu bénéficier d’une sédation profonde et continue. Cependant, si Loïc Résibois avait eu accès à une aide au suicide, « il aurait pu choisir son moment et éviter l’angoisse d’une agonie qu’il jugeait inutile », affirme sa femme Caroline. Sa fille Capucine est déterminée à poursuivre le combat de son père et partage son histoire pour éveiller les consciences. Caroline, sa femme, continue aussi de s’investir dans des associations. Elle apparaît dans une vidéo qui sera présentée à l’Assemblée nationale lors des débats sur les lois concernant la fin de vie.
Regardez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.