Tout au long de sa carrière étendue, l’homme politique aligné à l’extrême droite, qui nous a quittés le 7 janvier, s’est fait remarquer par des déclarations qui ont souvent suscité la polémique. Revenons sur les commentaires qui ont entraîné des poursuites judiciaires à son encontre.
Tout au long de sa carrière, Jean-Marie Le Pen s’est fait remarquer par des déclarations controversées, des jeux de mots discutables et des provocations. Alors que son parti restait longtemps marginal, leur portée restait limitée. Cependant, l’ascension électorale du Front national dans les années 1980 change radicalement la situation. Ses commentaires concernant l’anéantissement des Juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale provoquent une vive polémique.
Des déclarations sous surveillance légale
Ces propos choquants précèdent un dérapage explicitement antisémite. Lors d’une réunion publique au Cap d’Agde quelques mois plus tard, Jean-Marie Le Pen s’adresse au ministre de la Fonction publique de l’époque, Michel Durafour, d’une manière scandaleusement provocatrice en le qualifiant de « Monsieur Durafour crématoire ». Ce jeu de mots lui vaudra la suppression de son immunité parlementaire ainsi qu’une condamnation à une amende. De plus, sa minimisation de l’Occupation allemande dans la publication d’extrême droite Rivarol entraîne une seconde amende accompagnée de trois mois de prison avec sursis pour négation de crimes contre l’humanité.
En 2014, il lance un nouveau trait d’humour contestable, visant des artistes qui luttent contre l’extrême droite, en particulier le chanteur Patrick Bruel, dont les racines juives sont bien connues. Jean-Marie Le Pen est également souvent mentionné en raison de ses attaques répétées à l’encontre des Roms et des homosexuels.
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