Bien que « chaque ministre puisse agir à sa guise », il est essentiel de ne pas renoncer à un moyen de communication aussi puissant qui atteint un public vaste, a affirmé Sophie Primas dans les colonnes de « Ouest-France ».
Selon Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, il n’est pas question, pour le moment, de se retirer de la plateforme X, qui était précédemment connue sous le nom de Twitter. Ceci a été déclaré lors d’une interview au journal Ouest-France en date du vendredi 17 janvier. Pourtant, un certain nombre de figures publiques, d’organismes et de médias ont décidé de quitter le réseau dirigé par Elon Musk. La ministre a indiqué qu’« un départ des réseaux sociaux – que ce soit X, Instagram, Facebook ou TikTok – n’est pas du tout à l’ordre du jour ». Elle a souligné que la responsabilité revient aux plateformes de se plier aux règles fixées par l’Union européenne plutôt qu’au gouvernement de s’en retirer.
Bien que « chaque ministre soit libre de ses choix », la porte-parole a ajouté qu’« il serait inadéquat de se priver d’un tel moyen de communication, qui permet d’atteindre un large public, pour la diffusion d’informations officielles et la transmission des messages du gouvernement ».
L’Union Européenne intensifie son examen de X
La plateforme X, dirigée par Elon Musk, également propriétaire de SpaceX et Tesla, est sous le radar pour sa potentielle implication dans la diffusion de désinformation et l’influence sur les discussions publiques en Europe. Musk a été pointé du doigt pour sa mise en avant de partis politiquement contestés, comme l’AfD en Allemagne. Malgré cela, peu de responsables politiques ont choisi de quitter la plateforme. Cependant, certaines figures de la gauche, à l’image de l’écologiste Sandrine Rousseau, envisagent de s’en retirer dans un avenir proche.
Pour renforcer son investigation, la Commission européenne a annoncé, vendredi, l’adoption de nouvelles mesures techniques. Cela a pour objectif d’« examiner de manière approfondie la conformité des algorithmes de X » au regard des exigences du règlement européen sur les services numériques (DSA).