Anne Genetet, qui représente les Français résidant à l’étranger à l’Assemblée nationale et a précédemment occupé le poste de ministre de l’Éducation nationale, a participé en tant qu’invitée politique au programme matinal de Franceinfo le vendredi 10 janvier.
La déclaration du Premier ministre François Bayrou à la suite du décès de Jean-Marie Le Pen a suscité une vive controverse. Sur X, anciennement reconnu sous le nom de Twitter, il a écrit : « Jean-Marie Le Pen était une figure de la scène politique française, et nous connaissions bien la force de son engagement en l’affrontant”. Peut-on réellement utiliser de tels termes pour décrire un individu condamné pour négationnisme, antisémitisme et incitation à la haine ? “Pour ma part, je dirais que Jean-Marie Le Pen était sans ambiguïté critique et véritablement démolisseur de la République, rien de moins. Il a fait face à de nombreuses condamnations pour des actes qui sont au-delà de simples opinions, mais bel et bien des infractions : incitation à la haine raciale, antisémitisme. Son historique inclut des condamnations pour injures publiques, agressions physiques et détournement de fonds. C’est une personne qui n’a cessé de semer la discorde”, précise Anne Genetet.
Un individu « prédominant » dans la négativité
L’invitée affirme que son engagement politique s’est formé en opposition à Jean-Marie Le Pen et aux idées qu’il incarnait. Anne Genetet considère que cet homme a exercé une influence nocive sur l’arène politique française.
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