Le maire de Cannes, qui est également à la tête de l’Association des maires de France, admet qu’il n’existe pas de figure de proue indiscutable et manifeste. Dans ce contexte, il se dit en faveur d’une consultation, mais uniquement à titre de solution provisoire.
David Lisnard envisage une entrée en lice pour la présidentielle
Le 29 janvier, lors d’un entretien sur France Inter, David Lisnard, le maire de Cannes et président de l’Association des maires de France, a évoqué sa possible participation à l’élection présidentielle. Il a exprimé un fort désir de « nourrir un espoir pour libérer la société, gouverner le pays, rétablir la sécurité et renforcer l’unité nationale ». Lors de son discours de vœux, il avait affirmé avec conviction : « Cannes représente mon bonheur, mais la France est mon devoir ».
En faveur d’une primaire de la droite et du centre
Lisnard se positionne également en faveur d’une vaste primaire pour la droite et le centre : « étant donné qu’il n’y a pas actuellement de leader évident et incontesté », explique-t-il. « Je suis un fervent défenseur de la démocratie et je souhaite voir naître des alternatives solides », poursuit-il. « Il est peut-être temps de construire une véritable option alternative fondée sur des principes solides, des projets robustes et de nouvelles figures ».
Refus d’un budget jugé problématique
Concernant la question budgétaire, Lisnard a exprimé son opposition à l’idée de soutenir ce qu’il qualifie de « budget de survie, établi sous pression ». Il estime que ce budget comporte « des dispositions qui risquent d’exacerber les difficultés que connaît la France ». Siégeant à l’Assemblée, il a fermement déclaré qu’il « ne soutiendrait pas un budget qui alourdit le fardeau fiscal et diminue la compétitivité économique ».