Lors d’une conférence de presse, le chef de file de la France insoumise a annoncé le début de sa campagne pour l’élection présidentielle anticipée qu’il souhaite voir se tenir. Pendant ce temps, le sénateur représentant les écologistes a clairement indiqué qu’il ne prendrait pas part à une telle élection organisée dans la précipitation.
« Je ne me suis pas rangé derrière Jean-Luc Mélenchon »
Vendredi 31 janvier, sur 42mag.fr, Yannick Jadot, sénateur écologiste, a réitéré son refus de soutenir Jean-Luc Mélenchon pour les prochaines élections présidentielles. Le chef de file de la France insoumise espère des élections anticipées à cause de la crise politique actuelle. Jean-Luc Mélenchon a lancé sa campagne lors d’une conférence de presse qui s’est tenue mercredi.
Yannick Jadot exclut de concourir à une élection présidentielle précipitée. Il déclare : « Je ne veux pas d’une présidentielle dans une période aussi courte de35 jours ». D’après lui, « le pays n’a pas encore surmonté ses tensions qui nécessitent un véritable débat politique. Organiser une élection présidentielle en 35 jours, avec les défis que cela pose, comme obtenir les signatures nécessaires, n’est pas une attitude responsable envers notre nation », affirme Jadot.
Une alliance de la gauche excluant un alignement avec LFI
Le sénateur milite pour une union « de la gauche », tout en écartant la possibilité de s’aligner derrière le leader de la France insoumise : « Nous devons évoluer indépendamment de Jean-Luc Mélenchon ». Yannick Jadot pense qu’il est possible de reconquérir l’électorat écologiste qui l’a déjà soutenu. « Il n’existe pas un électorat de gauche qu’on ne peut pas réconcilier. Ayons un candidat capable de remporter la présidentielle, de ramener la paix dans le pays, de le rebâtir, et de progresser conjointement sur le plan écologique et social. Vous constaterez que les électeurs se détourneront de Jean-Luc Mélenchon pour nous rejoindre », assure-t-il.
Yannick Jadot exprime ne pas être intéressé par ce défi politique, précisant avoir « d’autres perspectives ». Le 20 janvier dernier, il a déclaré son intention de se présenter à la mairie de Paris en 2026.