Le Sénat a adopté le budget de la santé de 2025, le dernier chapitre du processus budgétaire tumultueux de France qui a chuté du gouvernement précédent. Le gouvernement de François Bayrou peut pousser un soupir de soulagement, mais le budget final est en deçà de la ceinture de ceinture initialement envisagée.
Le Sénat de la Chambre supérieur, dominé par la droite et le centre-droit, a approuvé lundi le projet de loi sur le financement de la sécurité sociale (PLFSS) avec 225 voix à 104.
Le ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, avait demandé aux sénateurs de «se déplacer le plus rapidement possible de cette période d’incertitude et d’instabilité» en adoptant le budget de la santé, près de quatre mois après sa première émission au Parlement.
Le vote du Sénat sur le secteur de la santé publique du déficit français met fin à un processus budgétaire sans précédent et prolongé, après que le budget de l’État de 2025 a également été définitivement adopté par le Parlement le 6 février. Le Premier ministre Bayrou l’a poussé sans vote et a survécu au vote qui a suivi.
Concessions aux socialistes
Le gouvernement n’a pas une majorité claire au Parlement et a dû faire des concessions au projet de loi pour éviter le risque de perdre un vote de confiance, comme cela est arrivé au précédent gouvernement Barnier.
Le budget de 2025 prévoit une augmentation de 3,4% des dépenses de santé, contre 2,8% initial, conformément aux demandes faites par le Parti socialiste.
Cela comprend un milliard d’euros supplémentaires pour les hôpitaux et un triplé du fonds d’urgence pour les maisons de soins aux personnes âgées.
Le gouvernement a également dû abandonner les plans pour augmenter le Modeureur de billet (Les dépenses des patients d’un patient après le remboursement de l’assurance maladie), réduisent les coupures imposées aux entreprises concernant les exemptions de sécurité sociale et suppriment la proposition de désindexer les pensions de l’inflation.
La proposition soutenue par le Sénat pour introduire sept heures de travail non rémunérées supplémentaires par an n’a pas non plus obtenu l’approbation.
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22 milliards d’euros déficit
Bien que les taxes sur les boissons gazeuses et les jeux en ligne aient été augmentées, elles ne sont en aucun cas suffisantes pour compenser les concessions et le dimensionnement de la baisse des coupes des dépenses de santé.
En conséquence, le déficit de sécurité sociale française devrait atteindre un record de 22,1 milliards d’euros, plutôt que les 16 milliards d’euros initialement prévus.
Une population de plus en plus vieillie est également prête à mettre une pression supplémentaire sur un système déjà étiré.
À la mi-février, le vérificateur public (Cour des Comptes) a mis en garde contre les « dépenses incontrôlées ».
Le déficit global de la France se déroule à environ 6% du PIB. Le budget de 2025 serré par ceinture vise à baisser à 5,4%. Il semble de plus en plus peu probable que l’objectif soit atteint. Et c’est bien au-dessus de la limite de l’UE de 3% introduite en 2024.
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