Lors de son passage sur France Inter, le chef de file de La France insoumise a exprimé l’idée que « lorsque la France subit une attaque, elle doit répondre ».
Jean-Luc Mélenchon remet en question les déclarations d’Emmanuel Macron
Le 13 mars, lors de son passage sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon a exprimé ses critiques à l’encontre des propos d’Emmanuel Macron sur la « menace russe ». Lors de son allocution le 5 mars, le président de la République avait déclaré, devant une audience de 15 millions de téléspectateurs, que la Russie représentait « une menace pour la France et pour l’Europe », débutant ainsi un discours focalisé sur le conflit en Ukraine et la défense européenne.
Une gesticulation jugée inappropriée
Jean-Luc Mélenchon a réfuté l’approche du Président, qualifiant ses propos de « gesticulation ». Il a souligné un passage où Emmanuel Macron mentionnait que des hôpitaux français avaient été attaqués par des cyberattaques en provenance de Russie. Pour le chef de file de la France Insoumise, cette accusation grave envers un autre État ne devrait pas être suivie de l’inaction.
Le poids des mots dans les relations internationales
Sur les réseaux sociaux, France Inter a relayé les propos de Mélenchon, qui a insisté sur l’importance des mots prononcés. Selon lui, déclarer qu’un hôpital français a été visé sans prendre de mesures conséquentes pourrait inciter l’adversaire à agir plus librement. « Quand un pays est attaqué, il est essentiel de réagir », a-t-il expliqué, tout en reconnaissant l’implication russe dans ces attaques numériques.
Mélenchon a conclu en affirmant que dans les affaires internationales, chaque déclaration compte. Ne rien entreprendre face à une telle situation pourrait donner à l’adversaire l’idée qu’il a carte blanche pour agir à sa guise.