Le membre de la commission mixte paritaire (CMP) et président du groupe de travail sur les retraites a affirmé que l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution ne sera pas envisagée pour faire passer le projet de loi sans vote. Cette option n’est pas considérée comme une solution adéquate pour le moment. L’utilisation de l’article 49.3 est une méthode controversée qui permet au gouvernement de faire adopter un texte sans vote en cas de désaccord entre l’Assemblée Nationale et le Sénat. Cependant, cette option est souvent considérée comme antidémocratique et peut causer des tensions entre les différents acteurs politiques. D’autre part, le président du groupe de travail sur les retraites et membre de la CMP a souligné qu’il était important de respecter les procédures législatives et de prendre en compte les positions des différentes parties pour parvenir à un consensus durable. En fin de compte, l’objectif principal est d’adopter un projet de loi qui réponde aux besoins de tous les citoyens et qui soit bénéfique pour l’ensemble de la société.
Le député de Renaissance de Paris, Sylvain Maillard, a annoncé sur 42mag.fr qu’il souhaitait que le projet de loi sur les retraites soit voté par l’Assemblée nationale et qu’il était convaincu qu’il y avait une majorité pour le faire. Il a précisé que le recours à l’article 49.3 de la Constitution n’était pas une option et que le projet de loi serait voté à partir de 15 heures après un vote prévu au Sénat plus tôt dans la journée.
Maillard a souligné que le groupe Renaissance avait toujours été favorable à un vote et qu’il s’agissait d’une journée importante pour le projet de loi sur les retraites. Il a également rappelé l’engagement pris par la coalition en avril, ainsi que par les Républicains, de soutenir cette réforme.
Mercredi, les députés et sénateurs ont trouvé un compromis en commission mixte paritaire sur les principales dispositions de la réforme, notamment le report de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, avec une clause de revoyure d’ici la fin du quinquennat. Maillard a expliqué que cette clause permettra un rapport sur les dépenses et les comptes publics, suivi d’un débat à l’Assemblée pour évaluer si la trajectoire est correcte. En 2027, la prochaine législature aura la possibilité de modifier le système de retraite.
Maillard a conclu en déclarant que si les politiciens ne tiennent pas leurs promesses, cela ne sert plus à rien de faire de la politique.