Ces enquêtes révèlent que le Chef de l’État obtient entre 28 et 30% d’avis favorables en mars, ce qui représente une baisse de popularité de six points en l’espace d’un mois.
Dans un contexte de forte mobilisation contre la réforme des retraites, la popularité d’Emmanuel Macron est en baisse significative sur un mois, avec un recul de six points selon deux sondages publiés le 27 mars. Une première étude, un baromètre Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, indique que seulement 30% des personnes interrogées considèrent qu’il est un « bon président de la République », soit un recul de six points par rapport au mois précédent. Un deuxième sondage, réalisé par BVA pour RTL, fait état de 28% des répondants ayant une opinion positive du président français, là encore une diminution de six points.
D’après le baromètre Odoxa, le soutien à l’action d’Emmanuel Macron baisse parmi les sympathisants de gauche, mais aussi dans son propre camp, avec 89% des sympathisants Renaissance approuvant son action (soit trois points en moins). Toutefois, cette approbation augmente chez les personnes se disant proches du parti Les Républicains, avec 51% d’opinions positives, en hausse de 12 points sur un mois. La Première ministre Elisabeth Borne a également un niveau d’approbation très bas (28%), mais ne perd qu’un point.
Selon le baromètre de BVA pour RTL, c’est le niveau d’approbation le plus bas atteint par le chef de l’Etat depuis novembre 2018, au début de la crise des « gilets jaunes ». De son côté, Elisabeth Borne perd deux points en un mois, avec 28% des sondés ayant une bonne opinion de son action, soit son pire résultat depuis son arrivée à Matignon en mai 2022. Le sondage montre simultanément une légère diminution de l’opposition à la réforme des retraites : 57% des personnes interrogées estiment qu’il ne faut pas mettre en œuvre cette réforme, contre 61% au début du mois de mars. Plus des deux tiers des sondés sont opposés au report de l’âge légal de départ à 64 ans.
* Sondage réalisé les 22 et 23 mars selon la méthode des quotas, auprès de 1 004 Français majeurs et représentatifs de la population française. La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.
** Enquête réalisée les 24 et 25 mars auprès d’un échantillon de 1 000 personnes majeures représentatif de la population française, selon la méthode des quotas. La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.