Ce week-end, le parti politique Renaissance, affilié au président, célèbrera le sixième anniversaire de l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, mais ils ont décidé de ne pas organiser de grande festivité en l’honneur de cet événement.
Les partisans d’Emmanuel Macron célèbrent ce week-end le sixième anniversaire de son arrivée au pouvoir, plutôt que le premier anniversaire de sa réélection. Pour marquer cet événement, Renaissance, le parti du président, lance une campagne d’affichage et de distribution de tracts, avec un nouveau slogan : « Pour Nous », remplaçant l’ancien « Avec Vous ». Différents types d’affiches ont été produits, chacun mettant en avant une mesure spécifique, telle que la PMA pour toutes, l’augmentation du nombre de policiers et de gendarmes ou la création de Maisons France Services.
Pas moins de 300 000 affiches seront placardées sur les panneaux d’affichage libre dans la nuit de samedi à dimanche, tandis que 500 000 tracts ont été imprimés et seront distribués par des ministres et des députés sur les marchés ce week-end. Un soutien d’Emmanuel Macron admet : « On a un problème en ce moment : on a fait plein de choses mais les gens ne le savent pas ».
Une campagne approuvée par l’Élysée
Il ne faut bien sûr pas s’attendre à ce que la réforme des retraites soit mentionnée dans cette campagne. L’objectif est plutôt de compléter la communication entourant les déplacements du président « au contact des Français », comme le dit l’Élysée, qui a validé cette initiative. Emmanuel Macron ne participera pas activement aux célébrations de ce week-end mais effectuera plusieurs déplacements la semaine prochaine, notamment lundi pour rendre hommage à Jean Moulin près de Lyon. Par la suite, il sera absent pour une série de déplacements en Islande et au Japon pour le G7.
Officiellement, cette campagne ne cache pas d’autres ambitions politiques. Toutefois, en coulisse, le président continue de recevoir des informations sur la situation politique et la stratégie à adopter. Certains de ses proches continuent de plaider en faveur d’une dissolution, estimant que « l’Assemblée est bloquée » et que c’est « la seule arme qui lui reste ». Cette campagne du sixième anniversaire démontre que Renaissance reste une force politique organisée et dotée de moyens financiers conséquents, prête à se relancer en cas de besoin.