L’administration de la Maison Blanche propose plutôt des « interruptions » pour permettre le bon déroulement de l’envoi de l’assistance humanitaire.
Informations Essentielles
Les USA rejettent l’idée d’un cessez-le-feu dans le conflit opposant Israël au Hamas. Selon la Maison Blanche qui a fait cette annonce le 24 octobre, un cessez-le-feu en ce moment ne ferait qu’accorder une pause au Hamas, alors qu’Israël intensifie ses attaques aériennes contre ce groupe islamiste palestinien. La proposition américaine est plutôt en faveur des « pauses » permettant l’acheminement de l’aide humanitaire.
Emmanuel Macron insiste sur la nécessité d’une acceptation réciproque.« Il ne peut y avoir de paix durable sans la reconnaissance du droit légitime du peuple palestinien à un territoire et à un Etat », a exprimé Emmanuel Macron. Il a ensuite ajouté : « Et il ne peut y avoir de paix durable sans la reconnaissance explicite de l’existence d’un Etat d’Israël par le peuple palestinien et ses autorités. »
« Nous appelons à un cessez-le-feu complet », a insisté Mahmoud Abbas. « Nous réclamons une protection internationale immédiate et une résolution politique. » D’après le président de l’Autorité palestinienne, « 6 000 Palestiniens sont morts » depuis le début des hostilités entre le Hamas et Israël. « Nous avons dénoncé l’assassinat de civils des deux bords », a-t-il déclaré.
La France présente ses condoléances au peuple israélien. Mardi matin, le président français a eu une conversation avec Benyamin Nétanyahou. Il lui a témoigné de la solidarité de la France face à cette « terrible épreuve », mentionnant que des otages sont toujours aux mains du Hamas. « Nous sommes deux démocraties qui font face à des terroristes », a-t-il indiqué. Macron a également défendu « la cause palestinienne. »
« Récupérer les otages est notre priorité ». Au cours de la matinée de mardi, Emmanuel Macron a eu une rencontre avec son homologue israélien, Isaac Herzog, à Jérusalem. « Il faut planifier des opérations ciblées contre les terroristes », a-t-il suggéré. Dans la matinée, il a rappelé sur X (ex-Twitter) que trente « compatriotes » français « ont été tués le 7 octobre » et que « neuf autres sont toujours portés disparus ou en otage ».
Rencontre avec les proches de victimes. En arrivant, le président avait d’abord rencontré une trentaine de Français, dans les salons de l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, parmi lesquels figurait 18 familles ayant perdu des proches. Les familiers de Mia Shem, cette Franco-Israélienne retenue en otage et vue dans une vidéo publiée le 16 octobre par le Hamas, étaient présents.