L’émission « 20h30 le samedi », animée par Laurent Delahousse et diffusée immédiatement après le journal de 20 heures sur France 2, nous fait découvrir la grande histoire à travers des petites, à parcourir comme si c’était un recueil familial.
Dans cet épisode inédit de « 20h30 le samedi » présenté par l’animateur Laurent Delahousse, on nous présente deux récits de vengeance particulièrement notables, ceux de Jackie Kennedy et de Shakira.
Il y a maintenant soixante ans, le 25 novembre 1963, tous les regards étaient tournés vers Washington et chacun retenait son souffle lors du passage de la procession funèbre du président John Fitzgerald Kennedy, tragiquement assassiné. Pour la première fois dans l’histoire, le mélange de politique et de vie privée était diffusé en direct à la télévision.
Près de 180 millions de spectateurs ont pu observer la peine de Jackie Kennedy, en première ligne du cortège. Elle avait préparé cet événement minutieusement. Dans l’espace de trois jours entre le meurtre et les funérailles, elle a su transformer son époux en une légende et leur amour en un conte de fée, indestructible aux yeux du monde. C’était sa manière bien à elle de tirer sa révérence face à une tragédie aussi grande et face à une vie maritale loin d’être aussi rose qu’elle ne paraissait sur les photos des magazines.
Dans les années 60, l’important était avant tout de garder une belle image publique. De nos jours, avec l’omniprésence des réseaux sociaux, la transparence est de mise. Les « revenge songs » (chansons de vengeance) sont un phénomène musical en plein essor. Ce sont des compositions où, pour se venger, l’artiste parle ouvertement et en utilisant le vrai nom de son ex-partenaire, d’une rupture sentimentale.
L’artiste colombienne Shakira en est un exemple flagrant. Avec Bzrp Music Sessions, Vol. 53, un titre dans lequel elle se défoule sur son ex-compagnon, Gerard Piqué, footballeur de métier, elle a battu pas moins de quatorze records mondiaux. D’autres célébrités tels que Taylor Swift ou Miley Cyrus ont également emboité le pas. Ce phénomène, très en vogue chez les anglophones, en dit long sur les changements qui ont lieu dans les relations amoureuses et la conception du couple de nos jours.