Le dirigeant principal du Parti Socialiste donne son aval à la suggestion de Mathilde Panot, membre de la France insoumise, selon laquelle il serait nécessaire que le futur Premier ministre se présente devant l’Assemblée nationale pour un vote de confiance.
Olivier Faure évoque les conséquences de la démission d’Élisabeth Borne
Olivier Faure, Secrétaire Général du Parti Socialiste et représentant législatif de Seine-et-Marne, a fait part de son mécontentement durant un échange mardi 9 janvier sur France Inter, expliquant que quel que soit celui ou celle qui sera désigné Premier ministre après Élisabeth Borne, ça serait « la politique qui ne change pas et donc les critiques resteront les mêmes ». Borne a remis sa démission à Emmanuel Macron la veille, démission qui fut acceptée par le Président. On apprend chez 42mag.fr que le président de la République va nommer un Premier ministre en fin de matinée.
Quel sera le successeur d’Élisabeth Borne ?
Olivier Faure est persuadé que quel que soit le prochain Premier ministre, il s’inscrira dans le même courant politique que celui du Chef de l’Élysée, qu’il définit comme n’étant pas disposé à « partager le pouvoir ». Faure croit que les Premiers ministres en succession n’ont en effet pas beaucoup de latitude pour impulser de réelles changements. Il voit en Élisabeth Borne une simple « porte-voix » de la politique du président et une suit l’ordre du chef de l’Etat pour ne pas dire une « complice ».
Plus loin, le député de Seine-et-Marne commente les dangerosités formulées par Mathilde Panot (LFI) la veille. Elle menaçait de voter en faveur d’une motion de censure si le prochain Premier ministre ne sollicitait pas un vote de confiance à l’Assemblée Nationale. Faure prend un malin plaisir à « accepter » cette menace et « souhaite » ce vote de confiance. Il semble « tout à fait logique » que le futur chef du gouvernement sollicite la confiance de ses pairs à travers un discours, « un programme qui présente ce pour quoi il été nommé », arguait le délégué du PS. En absence d’adhésion, une motion de censure semble être « la réplique classique ».