Aujourd’hui, la Commission européenne a présenté son plan visant à réduire les émissions polluantes des camions et des bus d’ici 2040. Ce calendrier ambitieux prévoit des mesures progressives, mais comporte des exceptions, ce qui a suscité une certaine déception de la part des défenseurs de l’environnement. La Commission européenne espère ainsi réduire les émissions de particules fines et les gaz à effet de serre, et ainsi contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Après le vote du Parlement européen le 14 février, visant à interdire les véhicules thermiques neufs à partir de 2035, la Commission européenne a dévoilé ses intentions pour les véhicules lourds. Ces derniers devront avoir réduit leurs émissions de 90% d’ici 2040, tandis que les bus en ville devront être à 100% propres dès 2030.
Cependant, les camions et bus électriques sont encore rares, et les premières piles à hydrogène pour poids lourds ne seront produites que dans deux ans. C’est pourquoi Frans Timmermans, commissaire européen à l’Action pour le Climat, a déclaré qu’il y avait un vrai défi pour les petites et moyennes entreprises, et que l’on devait les soutenir dans cette transition. Il a également ajouté que le calendrier devait être le même pour tous.
Toutefois, le groupe des Verts au Parlement européen a dénoncé cet objectif, estimant qu’il ne permettrait pas d’atteindre l’objectif européen de neutralité carbone en 2050. De son côté, Karima Delli, présidente de la commission des transports au Parlement, a déclaré que ce texte manquait d’ambition.
La proposition de loi fera ensuite l’objet d’une négociation entre eurodéputés et les représentants des Etats.