Il est également prévu de resserrer les règles concernant les niveaux de moyens et l’hébergement. Nous examinons qui serait touché si cela était introduit
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darminin, a soutenu qu’il serait plus difficile pour les ressortissants de pays tiers de rejoindre leur famille dans le pays, y compris une nouvelle exigence de test français.
Le regroupement familial Le système est utilisé par de nombreuses familles non européennes qui déménagent en France, et l’après-Brexit peut également s’appliquer aux Britanniques parmi d’autres nationalités de «pays tiers», comme les Américains et les Australiens.
Il s’agit d’une situation dans laquelle une personne, généralement le principal soutien de famille, s’installe en France pour commencer à travailler, puis demande à faire venir son conjoint/partenaire et ses enfants après un an ou plus dans le pays.
Le plus gros avantage est que le conjoint et les éventuels enfants plus âgés pourront automatiquement travailler en France après leur arrivée, ce qui n’est pas le cas par exemple s’ils viennent simplement avec un visa « visiteur » en tant que membres de la famille non actifs en même temps que un travailleur qui s’installe en France.
Dans des propos tenus devant des députés à l’Assemblée nationale, largement perçus comme un appel à la droite, M. Darminin a déclaré hier : « Je serais favorable à des dispositions qui pourraient limiter le regroupement familial tant qu’elles ne sont pas anticonstitutionnelles ».
Il a suggéré que cela pourrait inclure :
-
L’éducation de la famille implique que le résident en France devra justifier pour faire venir son conjoint et ses enfants (les revenus du résident y sont inclus, ainsi que les éventuels revenus de son conjoint/partenaire qui continueront à lui être versés après ils bougent)
-
Exiger qu’ils aient un appartement/maison plus grand que ce n’est actuellement le cas
-
Exiger que le résident français soit en France depuis plus longtemps
-
Obliger les membres de la famille à passer un test de français et à montrer qu’ils respectent les « valeurs de la République »
Ses commentaires interviennent alors qu’une nouvelle loi sur l’immigration, qui a déjà été adoptée par l’Assemblée, doit être débattue par les sénateurs vers la fin de ce mois.
M. Darminin dit avoir entendu de nombreux sénateurs proposer des restrictions supplémentaires dans ce sens (le Sénat penche vers la droite dans sa composition).
Concernant les modifications potentielles, il a ajouté: « Est-ce que 1 800 € [a month] pour deux personnes vraiment suffisant ?
« Donc, si le Sénat allait dans le sens de changements vers une maison plus grande, plus de revenus, et surtout, une présence plus longue en France, cela semblerait être du bon sens. »
En 2022, près de 44 000 cartes de séjour ont été délivrées aux membres de la famille rejoignant un résident en France sous regroupement ou similaire réunification familiale (ce dernier s’applique à certains groupes spécifiques tels que les réfugiés).
Qu’est-ce que cela changerait ?
Exiger un test de langue pour les membres de la famille relevant regroupement serait complètement nouveau, car ce n’est pas une exigence à l’heure actuelle. Ce serait une nouvelle contrainte car cela signifierait que la famille [probably only adults] aurait besoin d’au moins un français de base pour venir et ne pourrait pas simplement apprendre la langue à un stade ultérieur.
Darminin n’a pas précisé le niveau de français requis par les nouvelles lois, mais il s’agirait probablement de personnes devant passer un test reconnu comme le TCF (test de connaissance du français) proposé par de nombreux centres en France, et d’obtenir un certain niveau des normes linguistiques communes européennes du CECR.
Actuellement, elle est exigée, par exemple, pour certains étrangers extra-communautaires qui résident en France depuis cinq ans ou plus et qui demandent une carte de résident, une sorte de carte donnant des droits stables à long terme, dont le droit à faire n’importe quel type de travail. S’ils ont moins de 65 ans, ils doivent avoir atteint au moins le niveau A2, qui est un bon niveau de base en français, suffisant pour des situations simples de la vie courante.
Les candidats à la nationalité française, quant à eux, doivent justifier du niveau de français intermédiaire légèrement supérieur B1.
Le projet de loi sur l’immigration en cours d’examen au Parlement propose également que l’obtention de cartes de séjour « pluriannuelles » (par exemple pour les travailleurs indépendants ou salariés souhaitant s’installer durablement en France) soit subordonnée à la preuve au moins d’un niveau minimum de français. . C’est par opposition aux cartes qui doivent être renouvelées chaque année.
Quels autres impacts y aurait-il ?
Si des exigences de moyens plus importants, d’un logement plus grand et d’une durée de résidence plus longue étaient imposées, elles rendraient également difficile pour certaines personnes venant travailler en France de s’installer durablement et de faire venir leur famille.
Il est également possible, bien que cela n’ait pas été précisé par M. Darminin, que de tels changements influencent à l’avenir la réflexion générale des Français quant aux moyens et au mode de vie dont les couples ou familles primo-arrivants ont besoin pour ne pas être une charge pour l’État.
Si tel est le cas, cela affecterait également les conditions dans lesquelles d’autres types de visas seront délivrés à l’avenir, par exemple, aux couples de retraités souhaitant s’installer en France.