Mardi, Aurore Bergé a exprimé une grande sensibilité lorsqu’elle a abordé un sujet concernant les violences conjugales. Elle exposait une proposition de loi visant à empêcher les députés ayant été condamnés pour de tels méfaits d’être éligibles à l’Assemblée Nationale.
La proposition de loi d’Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, vise à interdire aux personnes condamnées pour des actes de violence d’être éligibles. Lors de sa défense, elle s’est montrée émue, au bord des larmes. Cependant, elle a été accusée par les membres de l’opposition de faire une manoeuvre politique, en utilisant la cause des femmes. Ils ont également évoqué le geste d’Adrien Quatennens, député du parti LFI, qui avait giflé sa femme et qui avait récemment fait son retour à l’Assemblée.
Face à ses accusateurs, Aurore Bergé s’est défendue en affirmant qu’elle ne faisait pas de l’instrumentalisation car elle connaissait bien le sujet. Malgré cela, sa proposition de loi a été rejetée, même par ses alliés du MoDem et d’Horizons. La séance de mardi a été très agitée, avec l’incident impliquant Eric Dupont-Moretti, qui a fait deux bras d’honneur à un membre des députés LR.