En novembre dernier, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a fait part de sa décision de se tourner vers la justice afin de vérifier une possible « évaluation mensongère » du patrimoine de l’ancienne ministre déléguée aux Collectivités territoriales. Cette annonce met en lumière les enjeux liés à la transparence et à l’honnêteté des déclarations de patrimoine des personnalités politiques. Il est important de veiller à ce que tout soit clair et transparent pour maintenir la confiance du public envers ses représentants politiques. La démarche de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique à l’encontre de l’ancienne ministre est un exemple de sa volonté de poursuivre toute potentielle infraction ou irrégularité. Les actions de cet organisme ont un rôle central en ce qui concerne la surveillance de la vie publique et la préservation de l’intégrité politique.
L’ancienne ministre déléguée aux Collectivités territoriales, Caroline Cayeux, fait depuis le 5 décembre, l’objet d’une enquête préliminaire pour déclaration de patrimoine incomplète ou mensongère et blanchiment de fraude fiscale. Cette enquête, qui fait suite à un signalement de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique.
La HATVP avait exprimé ses doutes sur l’évaluation du patrimoine de l’ancienne ministre déléguée aux Collectivités territoriales. Elle soupçonnait notamment une « évaluation mensongère » d’un appartement parisien de 210 m2, ainsi qu’une « fraude fiscale ». Elle avait également relevé « d’importantes minorations de la valeur de ses biens », telle que sa résidence principale à Paris et une maison située en Ille-et-Vilaine, « d’environ la moitié de la valeur globale de ces deux biens ». La HATVP avait précisé que Caroline Cayeux ne pouvait en ignorer la juste valeur de ses biens.
Caroline Cayeux avait alors décidé de démissionner de son poste de ministre aux Collectivités territoriales pour ne pas gêner l’action du gouvernement. Elle avait toutefois contesté les évaluations de la HATVP, affirmant avoir procédé à une déclaration rectificative de son patrimoine en « tenant compte des observations » de l’organisme, qui l’avait alertée à l’occasion de sa déclaration de patrimoine en tant que maire de Beauvais en 2021.
Cette affaire a fait grand bruit et témoigne une fois de plus du besoin de transparence et d’honnêteté dans la vie politique. La mise en place de règles plus strictes et de sanctions plus sévères pourrait notamment contribuer à réduire les risques de telles pratiques.