Le long métrage « Anatomie d’une chute », réalisé par Justine Triet, a choisi comme décor la magnifique vallée de Maurienne en Savoie. Cette décision suscite une grande satisfaction en Savoie, et plus encore pour Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma qui figure parmi les coproducteurs de l’œuvre.
« Anatomie d’une chute », le film de Justine Triet, lauréat de la Palme d’or lors du Festival de Cannes de cette année, sera diffusé ce mercredi dans les cinémas. L’intrigue met en lumière Sandra, une femme suspectée d’avoir assassiné son époux, qui a été découvert sans vie au bas de leur résidence. Ce thriller, filmé dans les montagnes enneigées de Savoie, dépeint la dégradation progressive du couple.
Est-ce un suicide ou un meurtre ? Cette interrogation sert surtout de base à une étude détaillée des relations entre hommes et femmes. « Sandra est une femme qui gère sa propre vie, qui n’a pas besoin de l’accord de son mari pour exister. De plus, elle est écrivain et connait le succès. Face à l’absence de preuves solides pour l’incriminer, on enquête sur sa manière de vivre. Finalement, l’aspect judiciaire sert aussi à imposer une morale sur les individus, en les jugements à partir de leur mode de vie, et dans le cas de Sandra, sa liberté semble déranger l’opposition« , confie Justine Triet, la réalisatrice du film.
Un film soutenu financièrement par la région Auvergne-Rhône-Alpes
Le tournage de « Anatomie d’une chute » a eu lieu il y a plus d’un an dans la vallée de Maurienne, principalement dans le chalet du village de Villarembert, en Savoie. Cette localisation offre un cadre idéal pour cette saga emplie de ressentiments et de non-dits. « C’est un lieu singulier de la vallée de la Maurienne car on y retrouve à la fois une splendeur naturelle et une atmosphère quelque peu anxiogène. Bref, c’était l’endroit parfait pour raconter cette histoire« , souligne Swann Arlaud, acteur du film.