C’est une des avenues envisagées par les autorités gouvernementales pour effacer les disparités sociales, mais également pour combattre des vêtements estimés être en violation des principes de laïcité.
Points clés à connaître
Emmanuel Macron, lors de la réouverture des établissements scolaires, a affirmé son soutien aux « essais » relatifs à l’adoption de l’uniforme à l’école dans les mois à venir. L’interview a été donnée lundi 4 septembre par le journaliste Hugo Travers sur sa chaîne YouTube HugoDécrypte. Selon le Président, cela « nourrira le débat public », concernant une « tenue unique » dont les détails ne sont pas encore précisés, mais qui devra être amplenent « plus acceptable pour les adolescents ». Les Alpes-Maritimes est un département qui semble s’orienter dans ce sens en termes de code vestimentaire au collège. Fin du reportage en direct.
Une rentrée tumultueuse pour le gouvernement. Gabriel Attal, ministre de l’Éducation, Elisabeth Borne, Première ministre, ont été accueillis avec un « bruit de protestation » durant leur visite à l’école Armandine-Mallet de Saint-Germain-sur-Ille, en Ille-et-Vilaine, selon France Bleu Armorique. Une soixantaine de manifestants ont été tenus en dehors de l’établissement scolaire, gardés à une distance d’environ 150 mètres.
Débat relatif à l’interdiction de l’abaya. Le débat autour de cette longue robe traditionnelle a été un point majeur de la rentrée. Tout le gouvernement, sous le signe de la laïcité, a appelé à « unir les forces » autour de cette interdiction qui s’étend également au port du qamis, version masculine de ce vêtement. Gabriel Attal a en outre annoncé « lancer rapidement des tests » sur le port de l’uniforme à l’école. « Je ne suis pas convaincu que ce soit une solution idéale, mais elle vaut la peine d’être expérimentée », a ajouté le ministre sur RTL.
Manque d’enseignants. La rentrée 2023 se fait à nouveau sous pression, en raison d’un problème de recrutement des enseignants. C’est un problème récurrent qui s’est intensifié depuis l’année passée avec cette année, plus de 3 100 postes vacants aux concours enseignants à travers le pays.