Le coût d’un litre d’essence franchit la barre des deux euros dans plusieurs pompes à essence. Ces augmentations affectent les dépenses des ménages qui ne peuvent se permettre d’abandonner l’utilisation de leur voiture. Du coup, tout le monde s’efforce de trouver des alternatives et se prépare en conséquence.
Un conducteur de taxi, circulant régulièrement dans toute la région Occitanie, effectue en moyenne entre 500 et 600 kilomètres chaque jour. Évidemment, l’augmentation constante du coût du carburant influe sur sa vie professionnelle et personnelle.
« Considérez la situation suivante: le prix du litre passe rapidement de 1,30 euro à 2,20 euros, puis redescend à 1,80 euro. On n’a d’autres choix que de compenser ce surplus par une augmentation de notre temps de travail. Cela signifie pour nous de commencer notre journée très tôt et de la terminer tard le soir », témoigne ce conducteur de taxi, qui doit remplir son réservoir de diesel tous les deux jours.
Des alternatives envisagées
Le coût de ce carburant a connu une forte augmentation cet été. En effet, fin juin, il était à 1,67 euro. Actuellement, il est à 1,85 euro. De la même manière, le SP 98 a aussi connu une hausse de 5% en deux mois, dépassant désormais les 2 euros dans certaines stations-service. « Nous n’avons pas d’autre choix car nous devons travailler », se plaint un homme.
Cependant, certaines personnes ont trouvé des solutions pour réduire leurs dépenses en carburant, comme un habitant qui regroupe ses déplacements pour économiser du carburant. D’autres, par contre, ont choisi d’abandonner leur voiture en raison de la hausse des prix des carburants. Malgré ces augmentations, le gouvernement a exclu toute possibilité de reduction à la pompe.