Mardi, en fin de journée, les dirigeants des factions politiques s’étaient donné rendez-vous pour débattre de la nécessité de remanier la composition du bureau ou de maintenir la structure actuelle.
La Chambre basse du Parlement n’a connu aucune modification dans ses positions-clés. Franceinfo a rapporté, selon une source parlementaire, que le bureau de l’Assemblée nationale a été renouvelé le mardi 26 septembre. Les dirigeants des divers groupes politiques de l’Assemblée Nationale se sont réunis en fin d’après-midi, le mardi, pour discuter de la nécessité de modifier la composition du bureau ou de maintenir la structure en place, y compris l’aménagement controversé de deux vice-présidences pour le Rassemblement national.
Yaël Braun-Pivet, la Présidente Renaissance de l’Assemblée Nationale, militait pour le maintien de la configuration du bureau, un organe directeur composé de vice-présidents, de questeurs et de secrétaires. « C’est un excellent bureau qui respecte notre règlement qui stipule qu’il doit refléter les diverses sensibilités politiques » dans l’hémicycle, et parce qu’il est « majoritairement paritaire, avec 12 femmes sur 22 membres », avait-elle défendu récemment auprès des députés macronistes.
Des incertitudes parmi la majorité
Au sein du camp présidentiel, certains déploraient franchement d’avoir permis, par leurs votes en début de législature, l’attribution de deux vice-présidences de l’Assemblée aux députés RN Sébastien Chenu et Hélène Laporte. Les autres ont été attribuées à Valérie Rabault (PS), Naïma Moutchou (Horizons), Elodie Jacquier-Laforge (MoDem) et Caroline Fiat (LFI).
Une stratégie visant à légitimer le Rassemblement national a été critiquée. « Il est possible que nous ayons commis des erreurs » et « assurément », le « vote en faveur des députés RN pour les vice-présidences » en était une, a déclaré samedi, Sacha Houlié, un député macroniste. Cependant, l’élu a jugé « difficile » de les remettre en cause « sans qu’ils ne se disent victimes d’injustice ».