Il y a trois ans et demi de cela, un terrible incendie s’est déclaré dans un immeuble de Strasbourg, causant la mort de cinq personnes. Aujourd’hui, devant la cour d’assises du Bas-Rhin, deux individus sont jugés pour cet acte tragique. En effet, ils sont accusés d’avoir volontairement jeté une cigarette dans l’armoire électrique de l’immeuble, provoquant ainsi le sinistre. Cet événement dramatique a bouleversé la vie de nombreuses personnes et a laissé des séquelles indélébiles dans la mémoire de la ville de Strasbourg. Au fil du procès, des témoignages émouvants ont été entendus, dépeignant la souffrance et la perte ressenties par les familles des victimes. Les accusés, quant à eux, se sont défendus en arguant une regrettable négligence de leur part, mais la douleur des proches restera à jamais. La cour, quant à elle, se charge de rendre justice et d’apporter une réponse à ce drame qui a marqué toute une communauté. Les répercussions de cet incendie se font toujours sentir, rappelant aux résidents de l’immeuble la fragilité de l’existence et rappelant à tous la nécessité de prendre des précautions élémentaires pour prévenir de tels malheurs. Ainsi, l’audience se poursuit, sûrement déterminée à faire toute la lumière sur cette tragédie et à rendre justice aux victimes et à leurs familles.
Un incendie tragique s’est déroulé en Alsace, faisant de nombreuses victimes. Une douzaine d’avocats et plus de 70 parties civiles sont présents pour ce procès. Les accusés sont dans la salle, ce qui marque le premier contact avec les rescapés et les familles des victimes décédées. Parmi eux, le père de Sarah, Joël Giunta, est présent car sa fille a été retrouvée morte au huitième étage. Il souligne l’importance de comprendre ce qui s’est passé, car cela lui paraît totalement inhumain.
Les accusés affirment qu’il s’agit d’un accident. Que s’est-il passé cette nuit-là en hiver 2020 ? Un mégot jeté dans un coffret électrique aurait provoqué l’incendie de l’immeuble, qui était régulièrement squatté et fréquenté par des consommateurs de drogue. Les deux jeunes accusés ont été filmés par les caméras de surveillance, l’un d’eux tenant une cigarette à la main. L’un des accusés a reconnu avoir jeté un mégot, mais affirme que ce qui a suivi était un accident et qu’il n’y avait rien de volontaire. Pour les familles, ces mots sont difficiles à entendre.