La chef du gouvernement a lancé, ce lundi à Matignon, une série de discussions sur l’agenda environnemental, qui sont destinées à être conclues par des déclarations de la part d’Emmanuel Macron, le 25 septembre.
Malgré de multiples hésitations au cours des derniers mois, la situation reste incertaine. Elisabeth Borne a convié les dirigeants des partis politiques, le lundi 18 septembre, à Matignon, dans le but de dévoiler le programme écologique du gouvernement. Favoriser le passage à la voiture électrique, réhabiliter les habitations, imposer des restrictions sur les chaudières à gaz… L’exécutif a commencé à exposer les premières idées de ce grand projet, mais les annonces les plus significatives sont encore à venir. Ces dernières devraient être révélées lors d’une déclaration d’Emmanuel Macron, programmée, selon l’Elysée, pour le 25 septembre.
Cette réunion à huis clos tenue lundi, avait pour objectif de discuter des approches pour une transition écologique « équitable » plutôt que « répressive », d’après Matignon. Toutefois, avant même le commencement de la rencontre, des incertitudes ont été émises par la gauche. Les dirigeants de l’exécutif « ne semblent pas partis pour obtenir une note satisfaisante » à leur « épreuve de rattrapage », a commenté la secrétaire nationale d’EELV, Marine Tondelier, en arrivant.
La France insoumise n’a pas participé à la réunion
« Ce n’est pas satisfaisant », a conclu le leader du Parti socialiste, Olivier Faure, après avoir examiné les documents reçus avant la réunion. Le socialiste « redoute une planification de l’absence », alors que le dirigeant du Parti communiste, Fabien Roussel, s’est déclaré « sans espoir ».
Le gouvernement prévoit une « phase » de dix jours environ dédiée à cette question. A la suite de ce « débat politique » à Matignon, une discussion entre Elisabeth Borne et les membres du Conseil national de la refondation est prévue mardi. Elle sera suivie d’un « événement » auprès d’Emmanuel Macron ainsi que de la présentation du projet de budget 2024, le 27 septembre, lors d’un Conseil des ministres. En juillet, le gouvernement avait repoussé la présentation de ce plan d’action suite aux émeutes et au remaniement ministériel.