Le dimanche 19 novembre, Javier Milei a emporté une victoire décisive lors de l’élection présidentielle en Argentine. Qui est donc cet individu étiqueté « anarcho-capitaliste » ? Quel est le contenu de son programme politique ? Voici quelques indications pour comprendre.
Presque inconnu en 2021, Javier Milei fait maintenant sensation en tant que président nouvellement élu de l’Argentine. Ce partisan farouche du libre marché et grand provocateur évoque des similitudes notables avec Donald Trump. « C’est fantastique, il exprime ce que nous avons besoin d’écouter. C’est un individu intègre qui privilégie la valeur du travail et de l’effort sur tout le reste », se félicite un de ses sympathisants. Agé de 53 ans et économiste de formation, Milei se décrit lui-même en tant qu' »anarcho-capitaliste », rebelle envers l’État. Il brandit une tronçonneuse pour symboliser sa volonté de réaliser des compressions budgétaires.
Un chef d’état profondément conservateur
Milei est un homme de l’extrême, tant dans le discours qu’il tient lors de ses rassemblements que dans ses convictions. Il envisage d’éliminer le peso et de le remplacer par le dollar, et il souhaite la dissolution de la banque centrale du pays. Farouchement conservateur, il est contre le droit à l’avortement. Paradoxalement, il pense que la commercialisation des organes humains devrait être traitée comme n’importe quel autre marché. Milei n’est ni marié, ni père, mais il adore ses quatre chiens. Le peuple argentin attend maintenant de voir si le nouveau président va respecter ses promesses et rendre à leur pays sa splendeur d’antan.