« Une entente générale s’est faite sur le point qu’il semblait ardu d’étendre l’option de mener des référendums sur des thématiques sociétales comme l’immigration », a annoncé Fabien Roussel, leader du Parti communiste, vendredi.
Emmanuel Macron et les dirigeants des partis ont convenu, lors d’une réunion tenue le vendredi 17 novembre à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), qu’un référendum portant sur la question de l’immigration n’était pour l’instant pas envisageable, étant donné qu’il n’existe pas de consensus à ce sujet. C’est la conclusion dévoilée par plusieurs participants après la réunion.
Marine Tondelier, la secrétaire nationale du parti EELV, a déclaré clairement : « Nous ne tiendrons pas de référendum sur l’immigration ». Fabien Roussel, le leader du Parti communiste, a ajouté : « Un accord mutuel a émergé lors du débat. Il s’avère délicat d’étendre la tenue de référendums à des thèmes sociétaux tels que l’immigration. » Quant à Jordan Bardella, représentant du Rassemblement national, il a indiqué qu’aux yeux du Président de la République, « pour l’heure, cette option n’est pas envisagée. » Notons que Bardella était le seul participant à faire la demande de cette consultation.
Emmanuel Macron a, par ailleurs, pris le temps ce même vendredi d’aborder longuement la situation internationale avec les chefs de parti qui avaient accepté l’invitation pour les deuxièmes « rencontres de Saint-Denis ». Puis, ils sont entrés dans le cœur des débats, abordant l’extension du domaine du référendum et les réformes institutionnelles.