Il existe effectivement des voitures de seconde main dont les compteurs de distance ont été manipulés de façon à dissimuler de nombreux kilomètres supplémentaires, pouvant aller jusqu’à des dizaines de milliers. Il a été estimé que jusqu’à 6% des véhicules usagés en France seraient sujet à ce type d’escroquerie. Quelles sont les mesures à prendre pour s’en protéger ?
La fiabilité du compteur kilométrique peut être mise en doute dans certains cas. Il arrive qu’il soit manipulé pour masquer un nombre de kilomètres réellement parcourus plus important. Cette falsification est une pratique appliquée par quelques vendeurs malintentionnés pour maximiser le prix de revente d’une voiture d’occasion. Le profil des fraudeurs est varié; il peut s’agir d’organisations sophistiquées comme de simples individus, qui ont profité de l’aide d’un connaisseur en la matière pour manipuler leur compteur. En France, cela concernerait jusqu’à 6% des transactions de véhicules d’occasion, ce qui correspond à environ 300 000 à 360 000 véhicules vendus chaque année, selon le spécialiste Carly.
S’informer grâce au rapport HistoVec du véhicule
Il est possible de se prémunir contre de telles tromperies. Une possibilité est de demander au propriétaire de fournir le rapport HistoVec. Il s’agit d’une plateforme gouvernementale qui recense l’historique administratif d’un véhicule, et plus particulièrement, elle rapporte les différents relevés de kilométrage constatés lors des contrôles techniques, a précisé Jean-Baptiste Le Dall, un expert en droit automobile. La France enregistre annuellement entre 5 et 6 millions de ventes de véhicules d’occasion.