Face à la pression croissante des partis d’opposition menaçant de censurer le gouvernement, le Premier ministre a finalement abandonné l’idée d’imposer de nouvelles taxes sur l’électricité, une mesure vivement contestée par le Rassemblement national. Ce recul marque un succès notable pour le parti de Marine Le Pen, qui continue à exercer des pressions pour obtenir davantage de compromis de la part du gouvernement.
Michel Barnier est-il en mesure d’éviter la désapprobation en se pliant à l’une des exigences de Marine Le Pen : l’abandon de la hausse des tarifs de l’électricité ? Lors d’une interview parue dans le Figaro le jeudi 28 novembre, le Premier ministre a décidé d’accéder à cette demande, indiquant qu’il s’agissait d’un souhait quasi général au sein de la classe politique.
L’ultimatum lancé par Marine Le Pen
Jean-René Cazeneuve, membre d’Ensemble pour la République et représentant du Gers, a réaffirmé cette position : « Nous ne traitons pas avec le Rassemblement national », a-t-il précisé publiquement jeudi. Cependant, du côté du Rassemblement national, les députés se félicitent de ce qu’ils perçoivent comme une première victoire et espèrent en remporter d’autres. Jordan Bardella, chef du RN, intensifie la pression sur Michel Barnier pour qu’il se plie aux autres exigences jugées impératives par le parti d’extrême droite. Marine Le Pen a fixé au Premier ministre un délai qui court jusqu’à lundi pour prendre position.
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