À partir du 1er janvier 2025, le montant des subventions pour l’embauche d’un apprenti a été réduit, passant de 6 000 à 5 000 euros pour les petites entreprises. Cette décision suscite des préoccupations. Un reportage nous emmène dans un restaurant situé à Chartres, dans le département d’Eure-et-Loir.
Lou David-Castelain explore son avenir en tant que cuisinier au sein d’une brasserie située à Chartres, dans le département de l’Eure-et-Loir. « J’ai eu l’occasion de m’essayer à différents postes, un véritable tour d’horizon », explique le jeune apprenti cuisinier. Tous les membres de l’équipe ont suivi le parcours d’apprentissage, un programme soutenu financièrement par le gouvernement. Cependant, à partir du 1er janvier 2025, les subventions pour le recrutement d’apprentis ont changé : les petites entreprises reçoivent désormais 5 000 euros au lieu de 6 000 euros précédemment. Pour les grandes entreprises, comptant plus de 250 salariés, l’aide est réduite à 2 000 euros.
Objectif : 1,2 milliard d’économies
Renoncer à la contribution des jeunes dans sa cuisine est inconcevable pour le chef, surtout dans un secteur où les compétences manquent : « Ils constituent une ressource précieuse », affirme-t-il. Malgré la diminution des aides, il reste déterminé à accueillir trois nouveaux apprentis chaque année. Cette décision n’est pas partagée par tous ses collègues, selon lui. À travers cette initiative, le gouvernement espère réaliser des économies s’élevant à 1,2 milliard d’euros.
Pour plus de détails, consultez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.