Le Premier ministre, qui s’oppose à l’assistance active pour mettre fin à la vie, a affirmé sa volonté d’aborder ces questions indépendamment, jugeant qu’elles concernent le sens même de l’existence.
« Nous abordons ici le sens même de l’existence. »
Lundi 27 janvier, une lettre concernant la fin de vie a été adressée à Matignon, comptant parmi ses signataires plusieurs figures politiques telles que Yaël Braun-Pivet, Olivier Dussopt et Roland Lescure. En tout, cette missive est soutenue par treize anciens ministres et cent quatre-vingts députés, qu’ils soient macronistes ou socialistes, qui ont ainsi choisi d’interpeller le Premier ministre. Leur appel est clair : ils demandent à François Bayrou d’abandonner son projet de dissocier les textes législatifs sur les soins palliatifs de ceux concernant l’aide à mourir.
Cependant, malgré cette pression, le Premier ministre a maintenu sa position lundi soir. Opposé à l’idée d’une aide active à mourir, il souhaite que les discussions sur les soins palliatifs et l’aide à mourir soient séparées et qu’elles fassent l’objet de votes distincts. Pour lui, ces questions touchent à un aspect fondamental de l’existence humaine, à savoir « quelque chose qui relève du sens même de la vie ». Un sondage récent montre néanmoins que plus de 90% des Français soutiennent cette réforme.
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