Lors de son passage sur France Inter, le maire de Nice affirme n’avoir détecté aucune forme de déviation au cours de cette campagne électorale. Au contraire, il semble sous-entendre que tout s’est déroulé comme prévu.
« Je suis persuadé de sa probité« , a affirmé ce lundi 6 janvier sur France Inter Christian Estrosi, maire de Nice, alors que débute aujourd’hui à Paris le procès concernant des allégations de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. L’ex-président de la République, accompagné de trois anciens ministres, parmi lesquels Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth, comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris.
« Je lui apporte mon soutien sans réserve. J’ai confiance en lui« , déclare Christian Estrosi, qui considère Nicolas Sarkozy comme « l’un des grands présidents de la Ve République, ayant sorti notre pays de situations extrêmement critiques, en particulier lors de la crise des subprimes« . Le maire de Nice fut son ministre de l’Industrie.
« Sa voix est encore précieuse »
Christian Estrosi assure n’avoir jamais vu d’argent circuler durant la campagne de Nicolas Sarkozy. « Je n’ai jamais observé de telles pratiques« , insiste-t-il, tout en ajoutant : « je ne souhaite pas interférer avec le travail de la justice« . Pour lui, « en aucun cas, je n’ai constaté la moindre dérive durant cette campagne, bien au contraire« . Il avoue éprouver du « chagrin » face à la situation où un ancien président de la République se voit « rejeté ainsi« .
« Tout au long de sa carrière, il a servi la France avec une grande rigueur, en apportant une vision pour l’avenir qui a été déterminante. Je crois profondément que sa voix est encore nécessaire. Nous avons besoin de sa vision, et de son engagement, d’une façon ou d’une autre« , conclut-il.