Au cours de sa carrière politique, Jean-Marie Le Pen a souvent suscité la controverse avec ses propos audacieux. Ces déclarations lui ont valu plusieurs condamnations judiciaires et ont conduit à son éviction du Front National. Malgré les critiques, il n’a jamais manifesté publiquement de remords pour ses déclarations, qu’elles aient été intentionnelles ou non.
Jean-Marie Le Pen a souvent fait parler de lui en raison de ses déclarations controversées, jeux de mots qui frisent le mauvais goût, et autres provocations. Sa carrière politique est marquée par de tels incidents. Pendant de nombreuses années, ces déclarations sont restées confinées à une audience restreinte, à l’image du faible écho de son parti. Cependant, les choses changent dans les années 80, avec la montée électorale du Front National. En 1987, une grande polémique éclate suite à ses propos sur la tragédie de l’Holocauste, lorsqu’il affirme que “les chambres à gaz ne sont qu’un détail de la Seconde Guerre mondiale.”
Un tournant marqué par l’antisémitisme
Cette perspective choquante qui lui a valu de nombreuses condamnations fut suivie par des commentaires encore plus ouvertement antisémites. Quelques mois plus tard, il s’en prend verbalement au ministre de la Fonction publique, Michel Durafour, par un jeu de mots dont le caractère déplacé lui coûtera cher. En conséquence, Jean-Marie Le Pen voit son immunité parlementaire levée et se voit infliger une amende. Une autre amende assortie de trois mois de prison avec sursis lui est infligée pour avoir minimisé les crimes contre l’humanité. En effet, dans une interview pour le journal Rivarol, il avait affirmé que “l’occupation allemande n’avait pas été particulièrement inhumaine.”
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