Selon Sandrine Planchon, le montant moyen des frais qui ne sont pas couverts par l’Assurance maladie s’élève à 1 400 euros, « ce qui est considérable ».
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité mardi soir une nouvelle législation visant à améliorer la prise en charge des soins concernant le cancer du sein. Sandrine Planchon, directrice de l’association Ruban Rose, a salué mercredi 29 janvier sur 42mag.fr ce qu’elle décrit comme « une avancée considérable » pour des soins jugés « primordiaux pour les femmes », afin d’« améliorer la qualité de vie des patientes ».
Pour ces dernières, les coûts non couverts par l’Assurance maladie s’élèvent en moyenne à 1 400 euros, ce qui peut constituer « une charge énorme pour certaines femmes ayant des revenus modestes », selon Sandrine Planchon. Ce sont des « soins de soutien » ou « de confort », néanmoins « essentiels pour les femmes au regard de leur féminité, de leur bien-être » et « de la qualité de leur vie ».
Prise en charge complète des prothèses et soins annexes
La nouvelle législation inclut la couverture intégrale des prothèses mammaires après une mastectomie ainsi que le tatouage médical destiné à reconstituer l’apparence de l’aréole et du mamelon perdus lors de l’ablation. Un forfait spécifique permet également de rembourser des produits complémentaires pour soulager les effets secondaires souvent sévères des traitements, tels que des crèmes contre les sécheresses cutanées et des vernis pour éviter la perte des ongles. Enfin, la loi encadre les dépassements d’honoraires des médecins, ce que Sandrine Planchon décrit comme « l’une des avancées majeures » de cette législation.