L’annonce de la fermeture de l’usine située dans la Sarthe a été faite le 27 novembre. Le groupe justifie cette décision par une baisse des ventes sur le marché automobile en Europe.
L’unité de production de Valeo, localisée à La Suze-sur-Sarthe dans le département de la Sarthe, arrêtera complètement ses activités le vendredi 25 avril, selon les informations relayées par « ici Maine » et communiquées aux employés lundi 17 février. Ce coup d’arrêt fait suite à une annonce faite par la direction de Valeo en novembre, qui stipulait la suppression de 868 emplois à travers ses huit sites français. Cette décision est justifiée par le ralentissement du marché de l’automobile en Europe.
Sous peu, certains départements de l’usine de La Suze-sur-Sarthe cesseront leurs activités, dès la fin mars, selon des informations obtenues par « ici Maine » via des sources syndicales. Actuellement, plus de 300 travailleurs opèrent sur ce site. En parallèle, 74 opportunités de reclassement ont été proposées dans les établissements de Sablé-sur-Sarthe et Angers. « ici Maine » rapporte que lors des récentes discussions entre la direction et les représentants syndicaux, Valeo a suggéré une prime de 10 000 euros pour les employés qui choisiraient de rester au sein de l’entreprise en acceptant un transfert vers un autre site.
Impact sur d’autres sites
En outre, le site de Saint-Quentin-Fallavier dans l’Isère sera également touché avec la suppression de 238 postes sur un total de 307. À Amiens, dans la Somme, et à Reims, dans la Marne, ce sont 97 emplois qui disparaîtront, dont 64 via un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et 33 grâce à un plan de départ volontaire (PDV).
À Limoges, au sein de la Haute-Vienne, 83 postes sur 462 feront l’objet de suppressions. Pour Laval, en Mayenne, 16 postes disparaîtront parmi les 265 existants actuellement. En Haute-Loire, à Sainte-Florine, 80 personnes perdront leur poste sur les 462 que compte le site. De plus, au centre de Recherche et Développement de La Verrière dans les Yvelines, 25 employés seront concernés par un départ. Un transfert pour 365 personnes vers les emplacements de Cergy, dans le Val-d’Oise, et de Créteil, dans le Val-de-Marne, est proposé, tandis que la fermeture de ce site est envisagée. Toutes ces décisions devraient être mises en œuvre d’ici le premier trimestre de 2025.