La personne proche d’Emmanuel Macron, qui était en lice pour diriger l’institution, a vu sa candidature être approuvée, mais seulement de justesse, par une seule voix d’écart lors du vote des commissions des lois du Parlement.
Un avis favorable obtenu de justesse. Richard Ferrand, un proche allié du président Emmanuel Macron, est sur le point de prendre la tête du Conseil constitutionnel. Lors d’une session de la commission des lois ce mercredi 19 février, il a reçu 39 voix favorables contre 58 opposées. Si une voix de plus s’était ajoutée aux 59 contre, il n’aurait pas été retenu. Cette validation a été notamment facilitée par l’abstention du Rassemblement National, une décision que ce parti a justifiée. « Il faut parfois faire des choix et opter pour le moindre mal », explique Bryan Masson.
Cette position d’abstention suscite des interrogations au sein des autres formations politiques, qu’elles soient de droite ou de gauche. « C’est complètement incompréhensible. À moins qu’il ne s’agisse d’un accord entre madame Le Pen et le chef de l’État », s’interroge Olivier Marleix. « Quel pourrait être cet accord ? Enquête-t-on sur l’inéligibilité possible de Marine Le Pen ? », ajoute Sandrine Rousseau.
Quelles raisons nourrissent ces doutes ?
Si Marine Le Pen devait être condamnée dans le cadre de l’enquête sur les assistants parlementaires européens, le Conseil constitutionnel pourrait alors être sollicité pour statuer sur l’application immédiate de son inéligibilité en tant que présidente du Rassemblement National.
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