Ce lundi, la convention Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron, se réunit pour aborder le thème des rémunérations, de la redistribution de la valeur et de l’intéressement. La personne invitée pour cette occasion est Antoine Foucher, ancien directeur de cabinet de Muriel Pénicaud et fondateur de Quintet, un cabinet de conseil en stratégie des ressources humaines. Il est appelé à donner son avis sur ces questions.
Lundi 20 février, le parti de la majorité Renaissance s’est penché sur le thème du partage de la valeur. Élisabeth Borne, la Première ministre, qui était présente à la Convention Renaissance, a promis de prendre en compte l’accord conclu entre les partenaires sociaux sur le sujet. Selon Antoine Foucher, ancien directeur de cabinet de Muriel Pénicaud et fondateur de Quintet, cabinet de conseil en stratégie RH, cette décision est judicieuse et intéressante. Il a ajouté que cet accord prévoit que les salariés des TPE (entreprises de plus de 11 salariés) toucheront un intéressement lorsque la société fera des bénéfices. Cet accord entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2024.
En attendant, les salariés attendent des hausses de salaires pour faire face à l’inflation. Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, a assuré que les chefs d’entreprise seront contraints cette année 2023 de lâcher du lest sur les salaires. Pour Antoine Foucher, c’est dû à un changement du rapport de forces entre salariés et employeur en raison de la pénurie de main-d’œuvre et de la démographie.
Actuellement, la bataille de la réforme des retraites fait rage. Selon Antoine Foucher, la grève du 7 mars sera très suivie, mais il reste à voir si l’unité syndicale tiendra, car la CFDT n’appellera pas au blocage du pays, ce qui est l’ADN de la CGT.