Eric Zemmour a été condamné à une amende de 10 000 euros pour des propos tenus lors d’une « convention de la droite ». Cependant, en septembre 2021, sa relaxe a été prononcée en appel. Il a donc été débouté de cette condamnation. Suite à cette relaxe, l’homme politique a pu reprendre ses activités sans aucune conséquence judiciaire. L’appel a donc été favorable pour lui et il n’a pas eu à payer la somme de 10 000 euros.
Le polémiste d’extrême droite Eric Zemmour va être à nouveau jugé pour des propos injurieux et provocateurs à la haine raciale tenus en 2019 lors d’une convention politique. La Cour de cassation a annulé mardi 21 février la relaxe prononcée en septembre 2021.
Lors de cette réunion politique intitulée « Convention de la droite » et organisée par des proches de l’ex-députée d’extrême droite Marion Maréchal, Eric Zemmour avait tenu des discours dénonçant l’immigration et l’islam.
Le tribunal correctionnel de Paris avait alors estimé que ces propos constituaient une incitation à la discrimination et à la haine à l’encontre de la communauté musulmane et à sa religion et avait condamné Eric Zemmour à 10 000 euros d’amende. La cour d’appel avait cependant infirmé ce jugement et relaxé le polémiste.
Le parquet général et des associations antiracistes, parties civiles lors du procès, ont alors déposé des pourvois en cassation. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a alors décidé que les propos litigieux entraient dans les prévisions de la loi et a ordonné un nouveau procès devant la cour d’appel de Paris.
L’avocat d’Eric Zemmour, Olivier Pardo, a déclaré qu’ils « feront face à cette nouvelle audience ». Patrice Spinosi, avocat du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, a quant à lui estimé que la Cour de cassation donnait « une vraie leçon de droit à Eric Zemmour ». De son côté, l’association SOS Racisme s’est « félicitée de cette décision et sera une fois de plus partie civile dans le nouveau procès qui s’annonce ».