Faisons un tour d’horizon des événements politiques de la semaine en compagnie de la journaliste Caroline Motte, qui était notre invitée sur le plateau du 12/13, ce jeudi 13 juillet.
Emmanuel Macron ne donnera pas le discours traditionnel ce vendredi 14 juillet. « Il prendra la parole dans les prochains jours avant de partir en congés d’été, sous une forme qui reste à déterminer. De manière officielle ce n’est pas surprenant car, depuis son accession à la présidence, Emmanuel Macron a pris la parole pendant la fête nationale seulement deux fois : en 2020 suite au premier confinement et en 2022 pour marquer le début de son deuxième mandat« , a déclaré la journaliste Caroline Motte. Cependant, son silence peut aussi être expliqué par d’autres facteurs, plus politiques. Le gouvernement craint spécifiquement « une recrudescence de violences dès ce soir et demain soir« , et ne veut pas « attiser les flammes ».
130 000 membres des forces de l’ordre mobilisés
Dans ce climat de tensions anticipées, de nombreuses communes ont décidé d’annuler leurs célébrations, comme Chelles (Seine-et-Marne) et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ainsi que Montargis (Loiret), Strasbourg (Bas-Rhin), ou Roubaix (Nord). Le ministre de l’Intérieur, quant à lui, a prévu un dispositif renforcé de 130 000 policiers, gendarmes et pompiers pour les journées du 14 et 15 juillet, y compris le GIGN et le RAID. Marine Le Pen, qui était présente dans la soirée du mercredi 12 juillet à Beauvais (Oise), a exprimé son regret face à ce « renoncement à la fête nationale« .