Le jeudi 20 juillet, l’émission « 4 Vérités » de France 2 a accueilli comme invité Pierre-Henri Dumont, qui occupe les fonctions de député et de porte-parole pour le groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale.
Le jeudi 20 juillet, un débat crucial se tiendra à l’Assemblée nationale afin d’examiner la question des indemnités liées aux dommages suite aux émeutes. « J’ai l’intention de rejeter ce texte car c’est un appel à l’aide. Ce document contient de nombreux points pertinents : faciliter la rénovation en allégeant certaines contraintes d’aménagement, en bénéficiant d’aides plus conséquentes. Je soutiens ces mesures, mais je pense qu’elles ne devraient pas se limiter à des individus ou des quartiers affectés par des émeutes, mais plutôt s’étendre à l’ensemble des territoires confrontés à des défis « , déclare Pierre-Henri Dumont, député et porte-parole du groupe LR à l’Assemblée nationale, à l’émission « 4 Vérités » de France 2.
Projet de loi sur l’immigration : « Les options sont déjà présentées »
La droite et la majorité présidentielle pourraient-elles s’accorder sur un texte relatif à l’immigration ? « Notre proposition de loi a déjà été soumise. Elle a été présentée au Sénat et sera examinée par les sénateurs dès la rentrée, après les élections sénatoriales de fin septembre. Si le gouvernement souhaite faire adopter une loi sur l’immigration, il suffit qu’il reprenne le texte que nous avons déposé. […] Des propositions existent déjà : nous souhaitons réduire l’immigration légale, éliminer l’immigration illégale et faciliter les retours dans les pays d’origine », détaille Pierre-Henri Dumont.
Est-il envisageable de trouver un terrain d’entente ? « Nous soutiendrons tout texte qui conduira à une réduction de l’immigration légale et à l’éradication de l’immigration illégale. Notre position est sans équivoque : si le projet de loi du gouvernement est jugé trop permissif, nous déposerons une motion de censure », affirme le député LR, qui assure que cette position est partagée par l’ensemble du groupe et du parti. « Nous n’aimerions pas en arriver à l’extrémité de déposer une motion de censure, mais si nous n’avons d’autre choix, nous y serons contraints », ajoute-t-il.