Clyde Vanel, un représentant de l’État de New York, a recouru à la technologie de l’intelligence artificielle afin de concevoir un projet de loi portant sur le domaine du logement. Grâce à cette innovation, il s’est vu capable de proposer un texte législatif complet sur une question aussi cruciale pour sa circonscription. En effet, en faisant appel à l’intelligence artificielle, Vanel a pu bénéficier d’une aide précieuse dans la rédaction de son projet de loi, lui permettant ainsi de formuler des propositions concises, cohérentes et adaptées aux besoins de sa communauté. Cette démarche novatrice a permis à l’élu de gagner un temps considérable, tout en démontrant une volonté d’exploration et d’utilisation des nouvelles technologies pour améliorer l’efficacité et la pertinence des décisions politiques. De plus, cela témoigne également de la capacité de l’intelligence artificielle à s’intégrer dans des processus de travail traditionnellement réservés aux humains, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles possibilités de collaboration entre les capacités intellectuelles des machines et celles des individus. À travers l’élaboration de ce projet de loi, Clyde Vanel ouvre la voie à une intégration toujours plus poussée de l’intelligence artificielle dans nos sociétés, en démontrant ses avantages et son potentiel au service de l’intérêt général et de l’amélioration des politiques publiques. Ce type d’initiative fait émerger de nouvelles réflexions et interrogations sur la place de l’homme dans un monde où les machines semblent devenir de plus en plus performantes et capables de réaliser des tâches jusqu’alors exclusivement attribuées à l’être humain. Ainsi, la création de ce projet de loi par l’utilisation de l’intelligence artificielle ouvre le débat sur les implications éthiques et sociales de cette technologie, et suscite l’attention sur la nécessité d’encadrer et de réfléchir collectivement à son utilisation dans un contexte législatif et politique. Cela souligne également l’importance croissante de développer une réglementation adéquate pour mettre en place des garde-fous et des limites nécessaires à l’utilisation de l’intelligence artificielle, dans le but de préserver les valeurs et les droits fondamentaux de nos sociétés tout en exploitant pleinement les potentiels qu’elle offre. En fin de compte, l’initiative de Clyde Vanel montre que l’intelligence artificielle peut être un outil puissant et utile dans l’élaboration de propositions législatives, tout en soulignant la nécessité d’un encadrement adéquat de cette technologie pour en maximiser les avantages tout en minimisant les risques potentiels qu’elle peut représenter.
L’intelligence artificielle ne cesse de progresser et de nous étonner par ses capacités. Elle est capable de conduire des voitures, d’écrire des livres, voire même de répondre aux questions des clients sur Internet. Aujourd’hui, elle est aussi sollicitée pour rédiger des lois. Clyde Vanel, un élu démocrate de New York, a décidé d’utiliser l’IA pour écrire une loi.
Clyde Vanel, qui représente le quartier du Queens à l’Assemblée de l’État de New York, est avocat de formation et membre de la commission sur Internet et les nouvelles technologies. Conscient des avancées de l’IA, il ne veut pas rester à l’écart et se demande si cette dernière pourrait un jour remplacer les êtres humains dans certaines tâches. Pour tester ses capacités, il a utilisé AutoGPT, une variante du célèbre ChatGPT, afin de voir si l’IA était capable de proposer une loi offrant des solutions à un problème auquel il n’avait pas pensé. Le résultat l’a impressionné, même s’il a dû retravailler le texte avec son équipe pour l’affiner.
La loi proposée par Clyde Vanel, baptisée « Assembly Bill 6896 », donne aux locataires le droit de demander aux propriétaires une nouvelle copie du contrat de location. À l’origine, la demande de Clyde Vanel était assez large et ne portait pas spécifiquement sur le logement. Il a simplement demandé à l’IA d’analyser la législation de l’État de New York et de proposer des failles à combler. Après environ trois heures de traitement, l’IA a proposé plusieurs lois, dont une sur le port d’armes. Clyde Vanel a retenu celle concernant le logement, sans vraiment comprendre comment l’IA était parvenue à cette proposition.
Malgré l’impression positive de Clyde Vanel, quelques ajustements ont été nécessaires. Par exemple, l’IA avait suggéré une peine de prison pour les propriétaires qui ne fourniraient pas la nouvelle copie du contrat de location au locataire. Clyde Vanel a également limité le nombre de demandes de copies à deux par an pour éviter les abus. Le fait que le texte ait été rédigé en collaboration avec l’IA est précisé dans le projet de loi.
Cependant, cette proposition de loi n’a pas été unanimement bien accueillie. Une avocate a déclaré dans la presse qu’il valait mieux demander l’avis des citoyens plutôt que celui de l’IA pour savoir quels problèmes régler. Des associations ont également souligné que l’urgence en matière de logement résidait ailleurs que dans cette proposition. En agrégeant les informations, l’IA n’a pas réussi à identifier de solutions constructives pour résoudre les problèmes de logement dans l’une des villes les plus chères du monde.
Il est clair que si cette loi devait être appliquée un jour, elle n’aurait pas un impact significatif sur la vie des New Yorkais. Son impact resterait même plutôt « vague », selon le New York Times. Un professeur d’éthique a également soulevé une question intéressante : comment les électeurs jugeront-ils le travail d’un élu en campagne si les lois proposées proviennent de l’intelligence artificielle ? Malgré ces critiques, Clyde Vanel a l’intention de retenter l’expérience dans les mois à venir.