« Nous ne pouvons pas perpétuellement remettre en question, encore moins par des actions violentes, des décisions qui ont reçu l’approbation des représentants politiques, du gouvernement et des autorités judiciaires », estime Clément Beaune.
Le ministre des Transports, Clément Beaune, a déclaré fermement sur franceinfo et France Inter, le dimanche 22 octobre, qu’il n’accepterait pas la mise en place de ZAD et qu’une telle chose ne se produirait pas sur l’A69. Il s’exprimait suite à une manifestation qui a eu lieu contre le projet de construction de l’autoroute dans le département du Tarn. Le même jour, en milieu de journée, une opération policière était en cours pour démanteler la ZAD, érigée par les détracteurs du projet. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a signalé que des arrestations étaient en cours.
Puissance de la protestation
Les organisateurs estimaient que près de 10 000 manifestants s’étaient rassemblés contre ce projet d’autoroute le samedi précédent. Cependant, selon Clément Beaune, le nombre de manifestants s’élevait à seulement 4 900, dont 2 500 étaient qualifiés de « radicaux ». L’une des conséquences marquantes de cette manifestation a été l’incendie d’une cimenterie. Clément Beaune a déclaré avec force : « Il est acceptable de manifester, mais pas de vandaliser ». Il a également mentionné que de nombreux couteaux, barres de fer et pioches avaient été saisis par la police, ajoutant que deux agents de police avaient été légèrement blessés lors de l’incident, selon un rapport préfectoral.
Fermeté sur le projet
Clément Beaune a souligné que les contestations violentes et perpétuelles de décisions prises par les élus, l’État et la justice ne peuvent pas être tolérées. Il a assuré que le projet serait poursuivi coûte que coûte. « Les élus soutiennent ce projet, et cela doit être entendu », a-t-il déclaré. Il a cependant assuré que le dialogue avec les opposants au projet resterait ouvert.