La problématique des jeunes radicalisés et de leur encadrement se retrouve au cœur des préoccupations suite à l’agression mortelle au couteau d’un professeur à Arras, ce vendredi 13 octobre. Le responsable de l’Education nationale, Gabriel Attal, envisage de mettre en place une exclusion pour les étudiants radicalisés. Cependant, cette déclaration suscite de nouvelles interrogations.
Le jeune homme qui a perpétré l’attaque au couteau à Arras, dans le Pas-de-Calais, était un étudiant radicalisé qui a finalement passé à l’acte en tuant un professeur le vendredi 13 octobre. Pendant sa scolarité dans ce lycée, son comportement a souvent suscité l’inquiétude de ses professeurs. En effet, l’Éducation Nationale a été alertée à deux reprises, mais les enseignants n’ont reçu aucun retour de la part de l’équipe pédagogique. « Devant ces alertes, de nombreux collègues se demandent quelle protection ils ont« , témoigne Julia Duhamel, représentante de l’UNSA Arras.
Retirer les étudiants radicalisés du système scolaire
« Je prendrai toutes les mesures d’exclusion nécessaires pour garantir la protection du personnel de l’Éducation Nationale« , a déclaré Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation. Cependant, cette annonce soulève de nombreuses interrogations du côté des syndicats enseignants. Comment définit-on un étudiant radicalisé ? Selon le ministre de l’Éducation, il y aurait plusieurs dizaines de mineurs potentiellement radicalisés en France actuellement.