Dimanche, en France, une foule constituée de milliers d’individus a pris part à un rassemblement pour réclamer l' »abolition complète » de la loi sur l’immigration, votée le 19 décembre. À Paris, le défilé a initié sa marche depuis la Place de la République.
Les collectifs de travailleurs non-déclarés jouent un rôle crucial dans la représentation des travailleurs immigrés, en particulier ceux issus de l’Afrique et qui œuvrent principalement dans le secteur de la construction et des travaux publics. Leur aspiration principale est d’être reconnus comme travailleurs légitimes.
Dimanche 14 janvier, à Paris, et également dans d’autres grandes villes comme Marseille, Bordeaux, Lyon ou Nice, des milliers de personnes ont protesté demandant l’abandon total de laloi sur l’immigration, mise en place le 19 décembre, en attendant la position du Conseil constitutionnel le 25 janvier. Près de 450 collectifs, syndicats et partis politiques ont exhorté leurs membres et soutiens à se mobiliser.
Une loi suscitant l’indignation
Le rassemblement parisien contre la « loi Darmanin » a commencé à la place de la République. Il a également été l’occasion de faire valoir les droits des travailleurs en situation irrégulière. Anne-Laure, une militante de la Lutte ouvrière, a participé à la manifestation pour exprimer sa solidarité envers ces travailleurs. Elle déclare son indignation face à la loi et souligne l’importance de présenter une front uni entre les travailleurs, quel que soit leur pays d’origine. Elle affirme que c’est grâce à ces travailleurs que la société fonctionne et rejette la division des travailleurs encouragée par le gouvernement.
Parmi les groupes présents, on trouve notamment le syndicat Solidaires. Toutefois, la CGT n’y était pas présente et appelle à une manifestation le 21 janvier. Ce rassemblement devrait rassembler un plus grand nombre de personnes, y compris 200 personnalités influentes.
Tout le monde est touché
Durant le défilé du 14 janvier, certains élus de La France insoumise étaient présents, ainsi que de nombreux citoyens ordinaires, comme Aubépine. Elle souligne que tous sont concernés par la loi, pas seulement les immigrés. Elle exprime son inquiétude quant à l’augmentation possible du nombre de familles d’enfants scolarisés sans domicile. Elle met l’accent sur l’importance de respecter les droits de tous ceux qui vivent sur le même territoire, car sinon, cela entraîne l’exclusion et crée une société où ceux qui ont des droits se sentent contraints de se protéger contre ceux qui n’en ont pas.
Beaucoup de ces manifestants prévoient de retourner dans la rue le 21 janvier pour continuer à défendre leurs revendications.