La porte-parole du gouvernement déclare que leur détermination à électrifier le parc automobile reste intacte. Toutefois, elle précise que le « bonus » doit être diminué en raison d’un contexte budgétaire « extrêmement restreint ».
Réduction du Bonus Écologique pour L’achat d’un Véhicule Électrique
Mercredi 27 novembre, lors d’une intervention sur 42mag.fr, Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement, a clarifié les nouvelles mesures concernant la prime d’achat pour les véhicules électriques. Elle a confirmé ce qui avait été divulgué par Les Échos et 42mag.fr la veille : le gouvernement s’apprête à réduire de manière significative cette prime. Un décret à cet effet sera publié dans le Journal officiel très bientôt, avec des modifications effectives immédiatement, selon Maud Bregeon.
Montant du Bonus Réévalué
L’aide maximale pour l’acquisition d’un véhicule électrique sera révisée, passant de 7 000 euros à 4 000 euros. Pour les foyers les plus aisés, cette aide sera encore plus réduite, potentiellement à 3 000 euros, voire 2 000, en fonction de leurs ressources. Maud Bregeon insiste sur le fait que le gouvernement reste déterminé à électrifier la flotte automobile du pays. Dans un contexte budgétaire qualifié d’extrêmement tendu, le gouvernement a opté pour le maintien de cette prime, tout en la diminuant et en l’adaptant aux revenus des foyers. L’objectif est de réaliser des économies de plusieurs centaines de millions d’euros. Par ailleurs, toutes les démarches déjà initiées ne seront pas concernées par ces nouvelles règles, comme le précise Maud Bregeon.
Autres Modifications des Aides Écologiques
Les aides supplémentaires, telles que la prime à la conversion, qui touchait les détenteurs de vieux véhicules polluants et pouvait s’ajouter au bonus écologique, seront également supprimées selon les informations obtenues par 42mag.fr. De même, le bonus pour l’achat de véhicules utilitaires, destiné principalement aux entreprises, est concerné. Quant au programme de leasing social, il ne sera relancé qu’à partir de l’été prochain. Son financement reposera désormais sur les certificats d’économies d’énergie, impliquant donc directement les énergéticiens, et non plus sur le budget de l’État.