Une annonce positive semble se dessiner pour les employeurs : l’exécutif envisage de réduire les exigences imposées aux sociétés, notamment en maintenant l’allègement des cotisations sur les petites rémunérations. Un reportage dans le département de l’Essonne.
Dans la ville de Ris-Orangis, située dans l’Essonne, une entreprise familiale exploitant le secteur industriel emploie environ soixante personnes. La majorité d’entre elles reçoivent un salaire légèrement supérieur au SMIC. Le dirigeant de l’entreprise ressent un certain soulagement depuis que le gouvernement envisage de modifier ses plans, avec peut-être le maintien des réductions de charges sur les bas salaires dans le budget prévu pour l’année 2025.
Une satisfaction pour les petits entrepreneurs, des préoccupations pour la gauche
Initialement, l’exécutif prévoyait de supprimer certaines exonérations de charges, engendrant ainsi 4 milliards d’euros d’économies. Cependant, avec le nouveau projet, cette somme serait réduite à 2 milliards d’euros, impactant uniquement les rémunérations plus élevées. Thomas Liccioni, à la tête de l’entreprise Mistral Coolers, déclare : « Nous évoluons dans un secteur extrêmement compétitif, chaque sou compte, […] cela nous incite à favoriser le ‘fabriqué en France' ».
L’administration Barnier semble prête à faire un compromis avec les partisans de Macron, opposés à toute augmentation des charges salariales. Toutefois, les forces politiques de gauche perçoivent cette démarche comme un recul significatif puisque cela implique de rechercher des économies ailleurs. Selon Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, « Les fonds qui ne seront pas obtenus via les entreprises seront prélevés sur les malades, les chômeurs et les retraités ».
Pour plus de détails, vous pouvez visionner le reportage complet dans la vidéo située en haut de la page.